Corpo e conhecimento no Timeu e no Brhadãranyaka- Upanisad: um estudo crítico baseado na teoria da enunciação metafórica e do símbolo mítico

Abstract

This thesis primarily aims to identify the metaphorical and symbolic representation of the body as an instrument to achieve contemplative knowledge noûs (Greek) and jñāna (Sanskrit), in the following corpus: Timaeus and Bṛhadāraṇyaka-Upaniṣad. It is suggested that the interpretation of the metaphorical utterance construction, as well of the symbolic statement of the body and knowledge, is a means for developing the literary analysis of Timaeus and Bṛhadāraṇyaka-Upaniṣad. It can be noted that among the range of possibilities of body reading and within the knowledge about the texts that shape our corpus, such as philosophical reading, historical, of the science of religions, metaphorical and symbolic interpretation is left on the sidelines. Nonetheless, metaphorical enunciation and symbolic statement interpretation enable the understanding and the resignification of the former literature. That is possible, due to the new meaning presented by those texts, which are structured in the field of language. The adopted methodology is based on a hermeneutical analysis of Timaeus and Bṛhadāraṇyaka-Upaniṣad. The Platonic dialogue and the quoted Indian text are critically inspected and interpreted in the light of a bibliographical method, based on Paul Ricoeur's (2005), (2009), (2014) metaphor and symbol theory. The counterpoint is presented by Eliade (2010a), (2010b), (2010c), (2010d) and Cassirer (2001), (2005). This research regards the body and the knowledge as analysis categories of the texts that build our analytical corpus. The raised issue is to what extent the body, as a vehicle to interpret a metaphorical enunciation or a symbolic statement, becomes a means to achieve the knowledge presented by Timaeus and Bṛhadāraṇyaka-Upaniṣad, which acknowledge the metaphorical and symbolic exegetic. It is assumed that the interpretation of contemplative knowledge, through the metaphorical and symbolic body, occurs solely on the work field. Outside the text framework, the designed interpretation does not present the same understanding of living metaphor or mythical symbol. In order to reach this comprehension, the present study has been limited to a certain time and space. Therefore, this research begins with the symbolic and mythic representation of the body, depicted in the epic and the Vedic verses. The initial approach establishes a comparison between the greek and the archaic indian texts, considering that the indo-european possible existence allows a proximity of the poems and hymns produced by these civilizations. Having established the basal literature, it was defined its respective portrayed bodies. Thereupon, this study aims to percept the body as a mythical and ritualistic element, pictured in these works as a dead body. This understanding is essential to the recognition of the body as a living element, conceived in the texts that compose the working corpus. Thus, it can be concluded that the body, as a dead symbol presented in the funeral rites and in the epic and Vedic texts, determines the existence of the living body. The latest is acknowledged in texts related to corpus analysis and, throughout metaphorical and symbolic interpretation, the living body reaches knowledge and establishes the balance of the human being.

Cette thèse vise à identifier la représentation métaphorique et symbolique du corps comme un instrument pour atteindre la connaissance contemplative, noûs (grec) et jñāna (sanskrit), dans le corpus suivant: Timée et Bṛhadāraṇyaka-Upaniṣad. Nous proposons que l'interprétation de la construction de l'énonciation métaphorique et de l'énoncé symbolique du corps et de la connaissan ce soit un moyen de développer l'analyse littéraire du Timée et du BṛhadāraṇyakaUpaniṣad. Nous notons que parmi les nombreuses possibilités de lectures du corps et de la connaissance dans les textes qui composent notre corpus, comme la lecture philosophique, historique, des sciences des religions, entre autres, l'interprétation de la métaphore et du symbole de ces catégories presentes dans ces oeuvres restaient en arrière-plan. Cependant, c'est l'interprétation au moyen de l’énonciation métaphorique et de l'énoncé symbolique qui nous permet d'appréhender et de re-signifier les textes en question, car ceux-ci présentent une nouvelle signification, structurée dans le domaine du langage. La méthodologie utilisée dans notre recherche est basée sur une analyse herméneutique du Timée et du BṛhadāraṇyakaUpaniṣad. Nous avons analysé le dialogue platonicien et le texte indien cités d’une manière critique et nous les avons interprétés sur la base d'une méthode bibliographique de la littérature, en nous guidant avec la théorie de Paul Ricoeur (2005), (2009), (2014) sur la métaphore et le symbole, et pour contre balancer cette proposition, nous avons utilisé: Eliade (2010a), (2010b), (2010c), (2010d) et Cassirer (2001), (2005). Nous employons dans notre étude le corps et la connaissance comme catégories d'analyse dans les textes qui forment notre corpus analytique. Le problème qui guide notre discussion est de savoir dans quelle mesure le corps entant que processus d'interprétation d'une énonciation métaphorique ou d'une déclaration symbolique devient un moyen d'atteindre la connaissance dont l'interprétation passe également par l'élaboration métaphorique et symbolique présentée dans le Timée et le Bṛhadāraṇyaka-Upaniṣad. Nous comprenons que l'interprétation de la connaissance contemplative à travers le corps métaphorique et symbolique ne se produit que dans le cadre de l’oeuvre; en dehors de l'espace texte, l'interprétation construite ne possède pas la même compréhension de la métaphore vivante ou symbole mythique. Cependant, pour arriver à cette compréhension, nous devons délimiter notre étude par rapport au temps et à l’espace. Dans ce cas, nous commençons notre recherche de la représentation symbolique mythique du corps dans les textes épiques et Védiques, en établissant une comparaison entre les textes archaïques grecs et indiens, puisque la possibilité de l'existence du peuple indo-européen permet une rapprochement des poèmes et des hymnes produits par ces civilisations. Ayant determine les textes qui nous servent de base, de substrat, nous avons défini le type de corps qui a été identifié dans ces textes. Nous cherchons donc à trouver le corps, élément mythique et rituel présent dans ces œuvres comme corps mort qui determine la compréhension du corps entant qu’élément vivant présent dans les textes qui constituent le corpus du travail. Nous en concluons que le corps comme symbole d’un corps mort présent dans les rites funèbres, dans les textes épiques et Védiques, determine l'existence du corps vivant reconnu dans les textes de notre corpus d'analyse par l'interprétation métaphorique et symbolique et c'est ce corps vivant entant que métaphore et symbole qui établit l'équilibre de l'être et atteint la connaissance.