Semiótica das culturas e os autocratas da solidão: a formação da identidade latino-americana e as estratégias de poder no romance Cem Anos de Solidão, de Gabriel García Márquez

Abstract

The research sought to investigate, in the work One hundred years of solitude (1967), by the Colombian writer Gabriel García Márquez, the relationship between the strategies of “power” (manipulation, subjection) – immanent to the enunciative choices – and the formation of the “identity” of the people Latin American. The interest in analyzing the novel stems from the polysemic richness of the plot that brings together myth and history in a plot focused on the genealogy of a family cursed by congenital loneliness. of a great metaphor, the universal, the political, economic and social conjecture of the formation of Latin America. We opted for the analytical categories of “power” and “identity” because we believe that the strategies for controlling bodies and populations had a fundamental influence on the formation of Latin American social and political features. Thus, the methodological basis used favors the theoretical foundation of the Semiotics of Cultures, developed by François Rastier, and in order to situate the analytical category of “power”, we rely on the studies of professor, sociologist and historian Michel Foucault. In the body of the work, we initially tried to demonstrate the convergence of different theoretical currents. In a second moment, appropriating this knowledge, we tried to lay bare, demonstrate, in the text's statement, the strategies of power and the symbolic networks that influenced, better, forged, the culture and identity of the Latin American people. The results obtained in the analysis of the corpus indicated that the signs – linguistic or not – have the power to mold, to regulate, to subject individuals, but also to stabilize, to control, to constrain, the internal processes (in the subject) and external ( in the people) of ruptures; but they are, in the opposite sense, the greatest threat to the established power. After all, man passes from nature to culture, from myth to history due to language, it is to be assumed that he leaves culture and history for the cataclysm and the end by her action.

RESUMÉ. La recherche visait à investir, dans l'oeuvre Cent ans de solitude (1967), de l'écrivain colombien Gabriel García Márquez, la relation entre les stratégies de « pouvoir » (manipulation, assujettissement) – immanentes aux choix énonciatifs – et la formation de l'« identité » des peuples latino-américains. L'intérêt d'analyser le roman tient à la richesse polysémique de l'intrigue qui réunit mythe et histoire dans l'intrigue centrée sur la généalogie d'une famille maudite par la solitude incarnée. d'une grande métaphore, la conjecture universelle, politique, économique et sociale de la formation de l'Amérique latine. Nous avons opté pour les catégories analytiques de « pouvoir » et « d'identité » parce que nous croyons que les stratégies de contrôle des corps et des volontaires exercent une influence fondamentale sobre sur la formation des traits sociaux et politiques latino-américains. Ainsi, une base méthodologique utilisée privilégie le fondement théorique de la Sémiotique des Cultures, développée par François Rastier, et pour situer la catégorie analytique du « pouvoir », nous nous appuyons sur les travaux du professeur, sociologue et historien Michel Foucault. Dans le corps de l'ouvrage, nous avons d'abord cherché à montrer la convergence de différents courants théoriques. Dans un second temps, en s'appropriant ce savoir, nous cherchons à mettre à nu, à démontrer, dans l'énoncé du texte, les stratégies de pouvoir et les réseaux vécus qui ont influencé, mieux, forgé, la culture et l'identité du peuple latino-américain. Les résultats obtenus dans l'analyse du corpus ont indiqué que les signes – linguistiques ou non – ont le pouvoir de modeler, de réguler, des sujets sujets, mais aussi de stabiliser, de contrôler, de surprendre, les processus internes (au sujet) et externes (dans le peuple) de ruptures ; mais ils sont, dans le sens opposé, la plus grande menace pour le pouvoir établi. Après tout, l'homme est passé de la nature à la culture, du mythe à l'histoire grâce au langage, il faut supposer qu'il quitte la culture et l'histoire pour le cataclysme et la fin par son action.