As sandálias do “profeta”: narrativas acerca do padre José Comblin e sua contribuição para a Igreja dos pobres na Paraíba, uma perspectiva das Ciências Empíricas das Religiões

Abstract

In the scope of the Empirical Sciences of Religions, which is my place of speech and starting point, it is considered that the theme of memory, narratives and modernity and their relations with religion have a privileged place of analysis. Starting from these themes, in a historical and anthropological perspective, the present thesis is aimed to comprehend the contribution of Father José Comblin (1923-2011) for the development and permanence of the Church of the Poor in Paraíba. As theoretical reference, it is adopted the studies of Maurice Halbwachs (2003) about individual and collective memory, in which it is suggested that memories should be treated as a social phenomenon whose determinant moments are defined by interpersonal relations and by the social institutions themselves. That is, giving relevance to the trainer institutions, Halbwachs understands that memory of an individual depends of his relationship with his family, his social class, with the school, with the Church, etc. From these assumptions, the research developed in the field, as well as oral testimonies conceded by some subjects (men and women) that not only knew Comblin, but also were collaborators of the formative and missionary projects of the mentioned priest became a fundamental methodological support to the research development. By end, it is demonstrated that in the Church of Paraíba, despite it had the presence of Dom José Maria Pires (1966-1995), who compromised and engaged himself in favor of the model of Church proposed by the Second Vatican Council (1962-1965), the presence of José Comblin was decisive for the Church as people of God, the Church of the Poor to consolidate itself in this State.

RÉSUMÉ. Au sein des Sciences Empiriques des Religions, ceci étantmon lieude parole et mon point de départ, je considère que les thèmes de la mémoire, des récits et de la modernité et leurs relations avec la religion ont une place privilégiée d‟analyse.À partir de ces thématiques, dans une perspective historico-anthropologique, cette thèse vise à comprendre la contribution du Père José Comblin (1923-2011) pour le développement et la permanence de l'Église des Pauvres à l‟état de Paraíba.Pour le cadre théorique, nous nous appuyons sur les études de Maurice Halbwachs (2003) sur la mémoire individuelle et collective, dans lesquelles il suggère que les mémoires devraient être traitées comme un phénomène social dont les moments déterminants sont définis par les relations interpersonnelles et par les institutions sociales elles-mêmes.En d'autres termes, en mettant en évidence les institutions formatrices, Halbwachs comprend que la mémoire de l'individu dépend de sa relation avec la famille, la classe sociale, l'école, la profession, l'Église, etc. Parallèlement àces perspectives théoriques, la recherche effectuée surterrainainsi que les témoignages oraux donnés par despersonnes (hommes et femmes) qui non seulement ont connu Comblin, mais ont également été des collaborateurs dans les projets formatifs et missionnaires de ce prêtre, sont devenus un support méthodologique fondamental pour le développement de cette recherche.À la fin, je montre que dans l'Église de Paraíba, bien qu'il y ait eu la présence de Dom José Maria Pires (1966-1995) qui s'est impliqué et s'est engagé en faveur du modèle d'Église proposé par le Concile Vatican II (1962-1965), la présence de José Comblin a été décisive pour que l'Église en tant que peuple de Dieu, c‟est-à-dire l'Église des Pauvres, soit consolidée dans cet état.