“No princípio era o ato”: totalização e falha de Lacan a Marx

Abstract

This work aims to support the thesis that the act, as conceptualized by the french psychoanalyst Jacques Lacan, based on the psychoanalytic act as the 'end of analysis', or as a passage from analysant to analyst, in a psychoanalysis, and in homology with the revolutionary act, as can be adduced from Karl Marx's position in relation to his theory of capital, that this act, therefore, occupies a precarious and empty place of cause, in relation to the processes of subjectivation and social formation, which in Lacan can be traced in the paths of renunciation and recovery of jouissance and which emerge as the production of surplus-jouissance, a term coined from jouissance in psychoanalysis (and which refers to Freud's 'Lust') and also from Marx's surplus-value, keeping with the latter a structural equality that allows considering surplus-enjoyment and surplus-value as homologous, similarity to the homology between psychoanalytic act and revolutionary act. The position of the act as that which occupies the empty and obfuscated place of the cause in relation to the production of surplus-jouissance responds, in a general extrapolation of the notion of act, to the effect of subject as fundamentally divisive, and if, at the same time , the act is produced as a result of the processes of renunciation and recovery of jouissance, this production retroactively finds the structure of this effect of subject as a statutory division that, in the end, in turn, produces itself. This stance, as opposed to another that unilaterally considered the act only as a result of the production of surplus-jouissance, has the advantage of not risking dissolving the effect of division, which constitutes the very structure of the act, in the processes of signification, whose consequence is the masking of the subject's constitutive failure, and therefore, the neutralization of the most important outcomes of psychoanalysis and social struggle. For this reason, as a result of the conclusions drawn from it, this thesis allows, at the same time, to rethink, not without precedent, the paths of revolutionary theory within the Marxist tradition, in addition to the paths of psychoanalysis itself in times of its dissolution into a therapeutics of adaptation to markets.

RÉSUMÉ. Ce travail vise à soutenir la thèse selon laquelle l'acte, tel que conceptualisé par le psychanalyste français Jacques Lacan, fondé sur l'acte psychanalytique comme ‘fin de l'analyse’, ou comme passage de l'analysant à l'analyste, dans une psychanalyse, et en homologie avec l’acte révolutionnaire, comme on peut le déduire de la position de Karl Marx par rapport à sa théorie du capital, que cet acte occupe donc une place précaire et vide de cause, par rapport aux processus de subjectivation et de formation sociale, qui chez Lacan peuvent être tracés dans les voies de renoncement et de récupération de la jouissance et qui émergent comme la production du plus-de-jouir, terme forgé à partir de la jouissance en psychanalyse (et qui renvoie à la ‘Lust’ de Freud) et aussi de la plus-value de Marx, conservant avec cette dernière une égalité structurelle qui permet de considérer le plus-de-jouir et la plus-value comme homologues, à l'image de l'homologie entre acte psychanalytique et acte révolutionnaire. La position de l'acte comme ce qui occupe la place vide et obscurcie de la cause par rapport à la production du plus-de-jouir répond, dans une extrapolation générale de la notion d'acte, pour l'effet de sujet comme fondamentalement clivant, et si, en même temps, l'acte se produit en tant que résultat des processus de renoncement et de récupération de la jouissance, cette production retrouve rétroactivement la structure de cet effet de sujet comme division statutaire qui, à la fin, à son tour, produit à soi-même. Cette position, par opposition à une autre qui ne considérait unilatéralement l'acte que comme résultat de la production de plus-de-jouir, a l'avantage de ne pas risquer de dissoudre l'effet de division, qui constitue la structure même de l'acte, dans les processus de signification, dont la conséquence est le masquage de l'échec constitutif du sujet, et donc, la neutralisation des issues les plus importants de la psychanalyse et de la lutte sociale. Pour cette raison, à la suite des conclusions qui en sont tirées, cette thèse permet, en même temps, de repenser, non sans précédent, les voies de la théorie révolutionnaire au sein de la tradition marxiste, en plus des voies de la psychanalyse elle-même à l'époque de sa dissolution dans une thérapeutique d'adaptation aux marchés.