“Vidraças quebradas, falas anunciadas”: afeto, violência e insurgência negra feminina na produção contista de Miriam Alves

Abstract

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RESUMÉ. Avec le but de faire émerger les expériences de femmes absentes des agendas du féminisme occidental, d'autres féminismes – formés par des femmes noires, indigènes, antillaises, décoloniales, lesbiennes, bisexuelles, entre autres – ont soulevé le débat autour des spécificités d'être une femme, examinant les intersections des marqueurs sociaux et les oppressions auxquelles elles sont soumises. Parallèlement à cela, les écrivaines de la littérature noire brésilienne ont construit leurs espaces, revendiquant une épistémè noire et menant leurs discours. Elles ont vu dans la littérature un lieu possible non seulement pour dénoncer les oppressions vécues par les femmes noires, mais aussi pour pointer du doigt les résistances qui se sont battues à travers l'histoire et exprimer la beauté qu'il y a dans leur culture. Comme corpus de cette recherche, quatre nouvelles de l'écrivaine Miriam Alves ont été choisies: "Alice está morta" et "Olhos verde de Esmeralda", présentes dans le livre Mulher Matr(r)iz (2011) et deux autres nommées "Não se matam cachorros" et "Acidente" publiés dans son dernier livre, Juntar Pedaços (2021), qui montrent les nouvelles voies esthétiques et idéologiques de l'autrice dans cet espace et ce temps. De ces textes, la question de la résistance et des transgressions, du racisme, de la violence physique et psychologique à l'égard des femmes, du fémicide, de la lesbophobie, de l'hétérosexualité obligatoire, de la masculinité hétéro-emprisonnée, du viol correctif et du viol conjugal, du harcèlement, de l'hypersexualisation des femmes noires, entre autres formes de la violence. Par conséquent, il a été jugé nécessaire une recherche qui s'appuyait sur plusieurs domaines de la connaissance tels que la littérature, la philosophie, la sociologie, l'anthropologie, la psychologie. Des voix comme Sueli Carneiro (2003; 2011), Lélia Gonzalez (1984; 2020), Beatriz Nascimento (2021), Heleieth Saffioti (1999, 2001), bell hooks (2015; 2019), Angela Davis (2016), Audre Lorde (2015), Adrienne Rich (2010), Françoise Vergès (2020; 2021), Franciane Silva (2018), Cristian Souza de Sales (2015), Luiz Silva (Cuti) (2010) ont fait écho et permis la construction de cette recherche.