“Num abraço, multidões!”: o direito à fraternidade, a declaração dos direitos do homem e do cidadão e a nona sinfonia de Beethoven

Abstract

In the context of the historical evolution of Human Rights, the 17 articles of the Declaration of the Rights of Man and the Citizen were influenced by the motto of the French Revolution liberté, égalité, fraternité. However, although the rights to freedom and equality are expressed in the text of the declaration, in its article 1, it is clear that the same is not true for the right to fraternity. Based on this problem, the following question arises in the present research: Can a song fill a legal gap? Or, more specifically, can Beethoven’s Ninth Symphony guide the interpretation to the point of filling the gap in the right to fraternity in the Declaration of the Rights of Man and of the Citizen? It can be seen that Beethoven, when using the poem An die Freude, by Schiller, in the composition of the fourth movement of the Ninth Symphony, conveyed the message contained in Schiller’s verses, that all men are brothers, in direct reference to the object of the present research, namely, the right to fraternity. In this sense, considering the exaltation of the fraternity through Beethoven’s Ninth Symphony, we hypothesize the possibility of this Symphony guiding the interpretation of the Declaration, thus bridging the gap in the right to fraternity. The central objective of this research, therefore, is to analyze the possibility of bridging the gap in the right to fraternity in the Declaration of the Rights of Man and of the Citizen through Beethoven’s Ninth Symphony. In order to achieve the proposed objective, in this research, we opted for the use of a qualitative approach, of the exploratory and deductive type, making use of bibliographic and documentary techniques, using information from different national and international sources, and keeping in mind the following categories of analysis: transjuridity; human rights; art and education; fraternity; Beethoven’s Ninth Symphony. The research reveals that Beethoven’s Ninth Symphony, particularly its fourth movement, the Coral, can function as an instrument to address the right to fraternity, as a symbol of unity between peoples.

RÉSUMÉ. Dans le contexte de l’évolution historique des droits de l’homme, les 17 articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ont été influencés par la devise de la Révolution française : liberté, égalité, fraternité. Cependant, bien que les droits à la liberté et à l’égalité soient exprimés dans le texte de la déclaration, dans son article 1, il est clair qu’il n’en est pas de même avec le droit à la fraternité. A partir de ce problème, la question suivante se pose dans la présente recherche : Une chanson peut-elle combler une lacune juridique ? Ou, plus précisément, la Neuvième Symphonie de Beethoven peut-elle guider l’interprétation au point de combler le vide du droit à la fraternité dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ? On peut voir que Beethoven, en utilisant le poème An die Freude, de Schiller, dans la composition du quatrième mouvement de la Neuvième Symphonie, a transmis le message contenu dans les vers de Schiller, que tous les hommes sont frères, en référence directe à l’objet de cette recherche, à savoir, le droit à la fraternité. En ce sens, considérant l’exaltation de la fraternité à travers la Neuvième Symphonie de Beethoven, nous émettons l’hypothèse de la possibilité que cette Symphonie guidant l’interprétation de la Déclaration, comblant ainsi le fossé du droit à la fraternité. L’objectif central de cette recherche est donc d’analyser la possibilité de combler le fossé du droit à la fraternité dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen à travers la Neuvième Symphonie de Beethoven. Afin d’atteindre le objectif proposé, dans cette recherche, nous avons opté pour l’utilisation d’une approche qualitative, de type exploratoire et déductive, faisant appel à des techniques bibliographiques et documentaires, utilisant des informations provenant de différentes sources nationales et internationales, et en gardant à l’esprit les catégories d’analyse suivantes : transjuridité ; droits humains ; art et éducation ; fraternité ; Neuvième Symphonie de Beethoven. La recherche révèle que la Neuvième Symphonie de Beethoven, en particulier son quatrième mouvement, le Corail, peut fonctionner comme un instrument pour aborder le droit à la fraternité, comme un symbole d’unité entre les peuples.